Quoi de mieux que de passer à la nouvelle année sur les plages deauvillaises ? De Laval, Paris ou Fontenay-sous-Bois, 10 femmes ( dont 6 jeunes ) ont choisi de vivre un réveillon pas comme les autres : entre expérience de l’intergénérationnel, découverte de Saint François, temps spirituels et fraternels. Laetitia nous livre son témoignage.

Témoignage de Laetitia

Je suis arrivée le 29 décembre en début de soirée à Deauville avec Chimène. J’étais très heureuse et touchée d’être accueillie à la gare par les participants de la session de retraite portant sur la thématique : « Il ne suffit pas de prêcher la paix, il faut l’avoir en soi ». Sœur Judith, Ghislaine, Jeanne, Marie Christella, Sophie et Sonia ont eu la gentillesse de m’accompagner jusqu’à votre adresse.

J’ai énormément apprécié la présentation du vitrail avec les questions-réponses. C’était un temps de contemplation et de questionnements vraiment intéressant, avec les symboliques des couleurs (violet = pénitence, bleu = souffle…) et les personnages aux hagiographies si passionnantes !

Le temps de silence à la chapelle Saint-Laurent était très beau et intense, avec le crucifix de Saint Damien et les bougies allumées avec soin par la vierge consacrée Antoinette. L’ambiance y était intime, les chants et citations bien adaptés, incitant véritablement au recueillement.

Je peux témoigner de la douceur ambiante des sœurs et de chacun des participants, avides de s’enrichir des expériences des sœurs aînées de terrain… tels des mini-reporters ! Je n’oublie pas la beauté des chants lors des Laudes, messes et Vêpres, tout particulièrement.

J’étais touchée par les témoignages étonnants de parcours spirituels. Par exemple, Sœur Brigitte : vous vouliez entrer au Carmel, puis vous marier et avoir huit enfants… et finalement, vous avez dit à une amie déprimée qui ne voulait plus aller chez des sœurs franciscaines : « Si tu n’y vas pas, j’irai à ta place ! »

Je retiens de ces quelques jours une belle écoute mutuelle et des échanges très enrichissants. En résumé, je dirais que la paix, ça se cultive. Il est bien plus rapide et « facile » de détruire un pont que de le construire.

Rires, sourires, bienveillance, culture de la fraternité véritablement partagée : voilà les « maîtres-mots » que je retiendrai de cette retraite !

 Laetitia